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Sandra Bullock sait garder les secrets.
L'actrice avait réussi à garder le secret sur l'adoption de son fils, Louis Bardo Bullock, jusqu'à la fin des cérémonies de récompenses en 2010, elle a réussi à faire la même chose pour l'adoption de sa fille, Laila Bullock, jusqu'à aujourd'hui. En couverture du magazine People (en kiosque vendredi) avec ses enfants, Sandra explique comment et pourquoi elle était déterminée à garder le secret sur la fillette.
"J'ai dû ruser pour éviter que Louis ait à mentir à ses camarades d'école, j'ai dû mentir à mes amis et mes collègues pour expliquer mes absences, le stratagème était assez élaboré", dit-elle. "Il y a toujours un risque que le lien ne se fasse pas ou que les services sociaux estiment que ce n'est pas la bonne paire. Je n'ai pas eu de mal à mentir et inventer des histoires pour être sûre que rien ne vienne perturber le processus."
Sandra a d'abord fait office de famille d'accueil pour Laila, mais avait peur que sa notoriété nuise au processus d'adoption. Garder Laila secrète a été difficile, et évidemment impossible. "Je me serais crue dans un programme de protection des témoins", reconnaît-elle.
En attendant le bon moment, Sandra avait espéré garder le secret sur sa famille. Elle avait même nié être en train d'adopter un enfant lors de la conférence de presse de Our Brand Is Crisis en octobre. Le journaliste qui lui avait posé la question sur l'adoption avait déjà dû voir une photo d'elles. Sandra et Laila avaient été photographiées lors d'une visite aux urgences avant la fin de l'adoption. "À mon insu, un photographe nous avait suivies et nous avait prises en photo dans la queue", explique Sandra. Son petit ami, Bryan Randall, est celui qui a photographié la famille, pour la couverture de People. "Le lendemain, j'avais appris que la photo d'elle était en vente dans les médias, à travers le monde. Je m'étais légalement engagée à la protéger de ce genre de choses. J'ai dû contacter des avocats, les supplier de garder son anonymat, les tabloïdes racontaient vraiment n'importe quoi. Tout ça pour l'argent. Je voulais m'assurer que les services sociaux sachent faire la part des choses."